En Bref
Le putting représente 40% des coups au golf mais reste souvent négligé dans l’entraînement des joueurs.
- Impact majeur : un bon putting transforme une journée catastrophique en performance honorable
- La lecture du green est fondamentale pour identifier la trajectoire idéale
- La posture et l’alignement déterminent la précision du geste
- Le choix du putter doit s’adapter à votre morphologie et style de swing
- Une pratique régulière de 20 minutes suffit pour progresser significativement
Après six années de golf, j’ai appris une vérité fondamentale : sur un parcours 18 trous standard, j’utilise mon putter environ 36 fois par partie. C’est mon club le plus sollicité ! Pourtant, combien d’entre nous passent des heures au practice sans consacrer suffisamment de temps à perfectionner leur putting ? Je partage aujourd’hui mes découvertes pour t’aider à progresser dans ce domaine crucial et sélectionner le putter idéal pour ton jeu.
L’importance du putt dans ton score final
J’ai longtemps sous-estimé l’impact du putting sur mon score. Lors d’une partie typique, environ 40% des coups sont réalisés avec le putter. Impossible de progresser significativement sans maîtriser cet aspect ! Un bon putting peut transformer une journée catastrophique en performance honorable, tandis qu’un putting médiocre ruinera même tes plus beaux coups.
Depuis que j’ai déménagé à Biarritz, je profite des greens de qualité pour m’entraîner régulièrement. Le temps investi sur le putting green s’avère aussi précieux que celui passé à travailler mes coups de fer et mes approches. Cette pratique régulière m’a permis de réduire mon index de plusieurs points.
Le putting génère souvent un stress considérable, particulièrement lors des compétitions du week-end. La pression mentale peut transformer un putt simple en véritable épreuve. Maîtriser la technique devient alors essentiel pour développer la confiance nécessaire face à ces situations tendues.
Les fondamentaux techniques pour bien putter
La lecture du green constitue la première étape cruciale. J’observe systématiquement les points culminants pour anticiper la trajectoire de ma balle. Une astuce que j’ai apprise : imaginer comment l’eau s’écoulerait sur la surface. Cette visualisation permet d’identifier la ligne idéale et d’anticiper la force nécessaire. Lorsque je joue avec mes amis le weekend, j’observe attentivement le comportement de leurs balles pour affiner ma lecture.
Le grip influence directement la qualité du putt. Je retire toujours mon gant pour améliorer mes sensations. La pression exercée doit permettre de contrôler le club sans créer de tension excessive dans les avant-bras. J’ai testé plusieurs méthodes avant de trouver celle qui me convient parfaitement.
Pour le positionnement, je m’assure que mes yeux se trouvent directement au-dessus de la balle. Voici les éléments essentiels d’une posture efficace :
- Pieds écartés à largeur d’épaules pour garantir la stabilité
- Genoux légèrement fléchis pour favoriser la souplesse
- Bras détendus tombant naturellement
- Tête immobile pendant tout le mouvement
- Épaules fonctionnant comme un pendule régulier
L’alignement constitue souvent mon défi principal. J’utilise la technique inspirée de Tiger Woods en traçant une ligne sur ma balle. Cette méthode simplifie considérablement mon processus de visée. Le mouvement doit rester fluide, avec des épaules travaillant en harmonie, sans intervention excessive des poignets.
Comprendre les différents types de putters
Après plusieurs années d’expérimentation, j’ai découvert l’importance d’adapter le type de putter à mon swing naturel. Trois catégories principales existent sur le marché :
| Type de putter | Caractéristiques | Profil de joueur idéal |
|---|---|---|
| Putter lame (Blade) | Design traditionnel, tête rectangulaire, plus précis mais moins tolérant | Joueurs expérimentés, greens rapides, stroke en arc |
| Putter maillet (Mallet) | Tête volumineuse, plus stable, aides visuelles marquées | Débutants, stroke rectiligne, recherche de tolérance |
| Putter center shaft | Alignement naturel, shaft centré, stabilité optimale | Joueurs privilégiant un mouvement droit |
L’équilibrage de la tête influence directement la trajectoire du putt. Les putters à tête équilibrée (face-balanced) favorisent un mouvement rectiligne, tandis que ceux à pointe pendante (toe hang) s’adaptent mieux aux mouvements en arc. Pour déterminer l’équilibrage d’un putter, j’équilibre simplement le manche horizontalement sur ma paume.
La face du putter affecte considérablement les sensations. Lors de mes tests au pro-shop local, j’ai constaté que les faces métalliques offrent un feedback plus ferme, idéal pour les greens rapides de la côte basque. Les faces à insert procurent une sensation plus douce, parfaite pour les greens plus lents.
La longueur idéale du shaft dépend de ma morphologie et de ma posture. Entre 32 et 36 pouces, le choix optimal me permet de positionner mes yeux directement au-dessus de la balle. Ce détail apparemment mineur a transformé ma précision sur les putts courts.
Les exercices qui ont transformé mon putting
Pour progresser efficacement, j’ai intégré plusieurs exercices dans ma routine d’entraînement. Voici les plus efficaces, classés par ordre croissant de difficulté :
- Placer une pièce sous la balle et la regarder après l’impact pour stabiliser la tête
- Putter les yeux fermés pour développer les sensations kinesthésiques
- Le défi des « 5-à-la-suite » avec des distances croissantes (0,5m, 1m, 1,5m…)
- Travailler l’alignement avec des repères visuels sur le green
- S’entraîner sur différentes pentes pour maîtriser la lecture complexe
L’investissement dans un bon putter représente généralement entre 150 et 350 euros. Ce montant peut sembler conséquent mais reste raisonnable pour l’outil le plus utilisé du sac. Avant tout achat, je teste différents modèles pour identifier celui qui procure les meilleures sensations. Mon conseil : prends le temps d’essayer plusieurs putters sur un vrai green plutôt que sur le tapis artificiel du magasin.
Les facteurs environnementaux influencent considérablement le putting. La vitesse des greens varie selon l’heure de la journée, l’humidité et la tonte. J’adapte systématiquement ma technique en fonction de ces conditions, particulièrement lorsque je joue tôt le matin avant de rejoindre mon bureau d’architecte.
Maîtriser le putting demande patience et pratique régulière. En consacrant 20 minutes à cet aspect lors de chaque session d’entraînement, j’ai considérablement amélioré mon score global et ma confiance sur les greens.
