En Bref :
L’amélioration au golf nécessite une approche structurée combinant technique, entraînement régulier et préparation mentale.
- Perfectionner son putting : représentant 50% des coups, le putting est crucial pour baisser son score. Un alignement précis et un mouvement fluide sont essentiels.
- Établir une routine d’entraînement : la régularité est fondamentale. Répartir son temps entre long jeu (20%), approches (30%) et putting (50%).
- Maîtriser les fondamentaux : grip, posture et équilibre constituent la base. Décomposer son swing permet d’identifier les points d’amélioration.
- Développer une stratégie intelligente : analyser le parcours et gérer son mental valent mieux que chercher la distance maximale.
- Optimiser équipement et condition physique : adapter son matériel et maintenir une bonne forme physique.
Quand j’ai quitté Paris pour m’installer à Biarritz, j’ai immédiatement apprécié la proximité des parcours de golf. Après six années de pratique, je reste bloqué avec un index 18 qui ne semble pas vouloir descendre. Je partage aujourd’hui les méthodes qui m’aident progressivement à améliorer mon jeu, entre deux projets d’architecture écologique et mes escapades dans les Pyrénées.
Perfectionner votre technique de putting : la clé du score
Le putting représente près de 50% des coups dans une partie standard de golf. J’ai longtemps négligé cet aspect crucial avant de comprendre son impact déterminant sur mon score final. La précision sur les greens fait souvent la différence entre un bon et un excellent joueur. Pour progresser, je me concentre désormais sur plusieurs éléments techniques fondamentaux.
D’abord, je travaille mon alignement avec la cible et j’apprends à lire correctement les pentes des greens. Je positionne systématiquement mes yeux juste au-dessus de la balle pour mieux visualiser la trajectoire idéale. Ce simple ajustement a considérablement amélioré ma précision.
Les statistiques montrent que les joueurs professionnels réussissent plus de 90% de leurs putts à moins de 1,50 mètre. Pour atteindre cette efficacité, j’ai adopté un mouvement de putting fluide, en gardant un rythme constant et en évitant les à-coups. Je me répète souvent que le putting est davantage une question de dosage que de force.
Mon exercice favori consiste à placer huit balles en cercle autour du trou à différentes distances. Je ne passe à la suivante qu’après avoir réussi la précédente. Cet entraînement renforce ma confiance sur les putts courts et améliore mon dosage sur les longues distances. Je consacre au moins 20 minutes de chaque séance d’entraînement à cet aspect du jeu, même les week-ends chargés entre les activités familiales.
Établir une routine d’entraînement efficace
La régularité constitue la pierre angulaire de tout progrès au golf. Depuis que je joue une à deux fois par semaine, j’ai constaté une nette amélioration de ma constance. Les sensations golfiques s’estompent rapidement sans pratique régulière, particulièrement pour les joueurs de niveau intermédiaire comme moi.
Répartition du temps d’entraînement
J’ai appris à structurer mes séances pour maximiser leur efficacité. Une session productive dure entre 30 et 60 minutes, jamais plus de deux heures pour éviter les mauvaises habitudes liées à la fatigue. Je répartis mon temps selon ce modèle :
Compartiment de jeu | Pourcentage du temps | Bénéfices principaux |
---|---|---|
Long jeu (drivers et fers) | 20% | Distance et précision des départs |
Approches et petit jeu | 30% | Contrôle et précision autour du green |
Putting | 50% | Réduction significative du score final |
Fréquence optimale
Pour observer des progrès constants, je m’efforce de maintenir un minimum de deux sessions hebdomadaires. La répétition régulière crée des automatismes et permet au corps d’intégrer naturellement les mouvements techniques. J’alterne systématiquement entre practice et parcours pour appliquer mes progrès en situation réelle.
Je tiens un carnet d’entraînement qui me permet de suivre mes performances et d’identifier les aspects nécessitant plus d’attention. Cette approche méthodique m’a aidé à passer d’un index 22 à 18 en moins d’un an, malgré mes contraintes professionnelles.

Maîtriser les fondamentaux du swing
Même Tiger Woods, après ses 15 victoires en tournois majeurs, retourne régulièrement travailler ses fondamentaux. Cette discipline m’a convaincu que la technique de base reste primordiale, quel que soit le niveau du joueur.
Les bases incontournables
Le grip représente le seul point de contact avec le club. J’ai longuement expérimenté avant d’adopter la prise interlocking qui convient parfaitement à mes mains d’architecte. Un grip adéquat influence directement la trajectoire de la balle et la constance des coups. Je vérifie régulièrement ma posture devant un miroir, en m’assurant que mes pieds, genoux, hanches et épaules s’alignent correctement.
L’équilibre constitue un élément souvent négligé mais fondamental. Je travaille la répartition de mon poids pendant toutes les phases du swing, en gardant les pieds bien ancrés au sol jusqu’à la fin du mouvement. Cet aspect a considérablement amélioré ma stabilité, particulièrement lors des journées venteuses sur les parcours côtiers de Biarritz.
Décomposition du mouvement
Pour perfectionner mon swing, je le décompose en phases distinctes :
- Le backswing : je contrôle la rotation des épaules tout en maintenant une bonne extension des bras
- Le downswing : j’initie le mouvement par les hanches avant les bras pour générer de la puissance
- L’impact : je maintiens mes mains légèrement en avant de la tête de club
- Le follow-through : je termine avec le poids sur le pied avant et une rotation complète
Je m’exerce régulièrement à faire des swings au ralenti, même sur ma terrasse avec vue sur l’océan. Cette pratique m’aide à intégrer les sensations correctes et à identifier les erreurs techniques.

Développer une stratégie de jeu intelligente
Au golf, l’intelligence tactique l’emporte souvent sur la force brute. J’ai appris cette leçon après plusieurs parties frustrantes où je cherchais constamment à frapper loin sans réfléchir aux conséquences.
Gestion du parcours
Avant chaque partie, j’analyse désormais le parcours pour identifier les zones de danger. Je privilégie des zones d’atterrissage sécuritaires plutôt que de viser systématiquement le drapeau ou la distance maximale. Cette approche stratégique m’a permis de réduire considérablement le nombre de pénalités et de coups catastrophiques.
J’ai mémorisé précisément mes distances moyennes avec chaque club, ce qui me permet de faire des choix judicieux sur le parcours. Mon fer 7 parcourt environ 140 mètres, une donnée essentielle pour élaborer mon plan de jeu trou par trou.
Gestion mentale
Le mental représente environ 70% de la performance au golf. J’ai développé une routine pré-coup qui me permet de rester concentré et confiant. Je visualise systématiquement le coup parfait avant de frapper, en me représentant mentalement la trajectoire idéale de la balle.
Pour gérer mon impatience occasionnelle, j’ai appris à contrôler ma respiration. Trois respirations profondes avant chaque coup réduisent significativement mon niveau de stress et améliorent ma coordination.
Optimiser son matériel et sa préparation physique
Choix de l’équipement
Avec un budget annuel d’environ 3500€ consacré au golf, j’investis dans du matériel adapté à mon niveau et à ma morphologie. Des clubs personnalisés permettent d’exploiter pleinement votre potentiel technique et d’accélérer votre progression. J’ai récemment consulté un club-fitter qui a ajusté mes clubs à ma taille et à mon swing.
Je choisis également mes balles en fonction des caractéristiques de mon jeu. Avec ma vitesse de swing modérée, j’utilise des modèles offrant un bon équilibre entre distance et contrôle, sans nécessairement opter pour les plus chères du marché.
Préparation physique
Mes séances de yoga matinales améliorent ma souplesse et ma rotation, deux qualités essentielles pour un swing efficace. Mes randonnées régulières dans les Pyrénées renforcent mes jambes et mon endurance, ce qui me permet de maintenir ma concentration jusqu’au 18e trou.
Je ne néglige jamais l’échauffement avant de jouer. Cinq minutes d’exercices dynamiques permettent à mon corps de se préparer et d’éviter les blessures, notamment au dos. Cette routine préventive s’avère particulièrement importante à 42 ans, quand la récupération devient plus lente.